Nous, collectif pour une formation des enseignants universitaire et professionnelle en Aquitaine du site de Gironde, soucieux de l’avenir de notre école et attentifs quotidiennement à la formation de nos étudiants, nous nous portons candidat à la responsabilité pédagogique du site de Gironde de l’ESPE d’Aquitaine.
Cette candidature collective s’affirme sur une base programmatique claire pour l’avenir de notre école, en lien avec l’intersyndicale et le comité de vigilance de l’ESPE d’Aquitaine, régulièrement réunis en Assemblée générale depuis le mois d’octobre 2013, et dans le prolongement du travail réalisé par la direction de l’IUFM et la première administration provisoire de l’ESPE jusqu’en décembre 2013 autour du dossier d’accréditation validé par nos deux ministres de tutelle.
Nous nous déclarons :
- pour une ESPE de plein exercice
- pour une formation des maîtres professionnelle et universitaire en application de la loi de refondation de l’Ecole de la République
- pour la récupération des moyens en personnels
- pour un budget conforme aux enjeux de la formation
- pour une prise en compte des difficultés matérielles des étudiants
- pour le maintien et le développement des sites départementaux et des services administratifs et techniques de l’ESPE
- pour un partenariat avec les autorités académiques faisant des lieux de stage et de l'alternance de véritables objets de formation
Nous exercerons une vigilance accrue contre toute tentative de dilution, d’inorganisation ou de dépouillement des missions et objectifs de notre école établies dans le dossier d’accréditation. Nous nous opposerons à toute posture conduisant à la vassalisation de l’ESPE, incompatible avec une ESPE ayant la maîtrise d’œuvre et d’ouvrage de la formation initiale des enseignants comme le stipule la loi sur la refondation de l’Ecole de la République.
Un simulacre de démocratie est aujourd’hui organisé dans l’urgence pour nommer les différents responsables de site. Nous y participons, ainsi, collectivement en affirmant nos positions dans cette profession de foi, car nous avons bien conscience que l’avenir de notre école se joue aujourd’hui, et nous vous engageons à porter vos suffrages sur notre candidature pour défendre le service public de la formation des enseignants en Aquitaine.
Alors que notre démarche est collective, le mode de scrutin nous contraint à faire apparaître une personne physique qui n'a aucune légitimité en dehors de la démarche collective dans laquelle nous nous sommes engagés. Ainsi, Yann Lhoste sera le porte-parole de ce collectif, collectif qui inclut des collègues représentants la diversité des statuts des enseignants de l’ESPE et qui sont issus de l’intersyndicale et du comité de vigilance de l’ESPE d’Aquitaine.
Afin de donner à ce collectif toute la force nécessaire pour défendre le projet que nous venons de vous présenter rapidement, nous vous invitons à voter demain (ou à donner des procurations pour le faire) pour la candidature du Collectif pour une formation des enseignants universitaire et professionnelle en Aquitaine du site de Gironde.
Pour une formation des enseignants Universitaire et Professionnelle en Aquitaine
jeudi 20 février 2014
mercredi 12 février 2014
Encore un passage en force : l'ESPE d'Aquitaine recrute sans respecter les procédures, sans consultation du Conseil d'Ecole
L'administration provisoire qui aurait dû simplement faire remonter ce qui avait été préparé par l'équipe précédente a fait des modifications à la fois sur les profils mais aussi sur les relais (par exemple au lieu de mettre le responsable d'une ex UCD comme contact pour le volet pédagogique, on met une autre personne). Pourquoi? Un recrutement obéit à des impératifs pédagogiques et scientifiques. Or il n'y a pas de politique scientifique, car rien n'a été mis en place depuis trois mois, malgré tous nos appels. La politique scientifique doit être décidée en CE, c'est statutaire. De plus notre directeur semble (vouloir ?) ignorer que dans la campagne d'emploi, le passage en CE est nécessaire. Nous dénonçons ce passage en force qui est une nouvelle fois un déni de démocratie. Jusqu'à quel niveau les autorités de tutelle laisseront-elles commettre ces entorses aux règlements ?
Le message suivant a été envoyé au nouveau directeur par les collègues professeurs d'université en poste à l'ESPE.
"Nous, membres du collège PE de l'ESPE, souhaiterions vous rencontrer au sujet de la campagne d'emploi. Au vu de l'urgence (passage en CE), nous vous serions très obligés d'accepter de nous rencontrer avant la fin de la semaine. Avec tous nos remerciements, recevez nos salutations les plus cordiales,"
Daniel Bouthier, Lalina Coulange, Philippe Girard, Andreas Hartman, Martine Jaubert, Brigitte Louichon, Patricia Schneeberger
Nous sommes dans l'attente d'une réponse...
Mais pour donner un exemple du délabrement de la situation, il semble que notre nouveau directeur n'ait pas encore eu le temps d'activer sa messagerie institutionnelle à l'ESPE : après tout, nous ne somme que le 10 février 2014.
jeudi 6 février 2014
PETITION : DES EXIGENCES POUR UNE FORMATION AMBITIEUSE DES ENSEIGNANTS ET CPE
Étudiants, stagiaires, formateurs de terrain et en ÉSPÉ payent au prix fort une réforme qui n'a pas les moyens des ambitions affichées.
La situation ne peut rester en l’état. De réelles améliorations sont nécessaires.
C'est pourquoi, nous exigeons :
Une formation en alternance à l’ÉSPÉ pour les stagiaires limitée à un tiers-temps devant élèves, y compris pour les lauréats de concours exceptionnels, ex contractuels-admissibles.
Le rétablissement des aides spécifiques aux étudiants préparant les concours de l’enseignement et de l’éducation, pour garantir la présence et la réussite d’un maximum de candidats inscrits dès cette année et la mise en place de pré-recrutements dès la rentrée 2014
La prise en charge par l'État des frais d'inscription à l'ÉSPÉ des contractuels admissibles cette année et des futurs fonctionnaires stagiaires à compter de la rentrée 2014.
Un tutorat de qualité assuré pour tous les stagiaires y compris les lauréats des concours exceptionnels par les professeurs du 2nd degré formés sans baisse de leur rémunération et par les maîtres formateurs du 1er degré.
Pour une formation réellement améliorée afin de faire réussir tous les élèves, des garanties budgétaires et l’ouverture de discussions permettant de déboucher sur un cadrage national de la formation afin de garantir l’égalité sur tout le territoire et de répondre aux besoins des étudiants, stagiaires et formateurs .
mercredi 5 février 2014
Une nouvelle façon de gouverner à l'ESPE d'Aquitaine : la menace.
Communiqué de l'intersyndicale et du comité de vigilance
Un enseignant de l'ESPE d'Aquitaine en attente d'une réunion d'harmonisation concernant les notes du tronc commun, a reçu une lettre recommandée de l'administrateur provisoire lui intimant l'ordre de restituer les notes des copies corrigées qu'il avait en sa possession. Une délégation intersyndicale (FSU, SGEN, CGT, Comité de vigilance) a obtenu l'arrêt de la procédure de l'administrateur provisoire prévoyant la suppression des 24 heures de cours dans le service déjà effectué de cet enseignant.
La réunion d'harmonisation n'est toujours pas programmée.
Des méthodes expéditives d'un autre siècle utilisées par une équipe modernisée.
Tout ceci est de bon augure pour la suite !!!
Un enseignant de l'ESPE d'Aquitaine en attente d'une réunion d'harmonisation concernant les notes du tronc commun, a reçu une lettre recommandée de l'administrateur provisoire lui intimant l'ordre de restituer les notes des copies corrigées qu'il avait en sa possession. Une délégation intersyndicale (FSU, SGEN, CGT, Comité de vigilance) a obtenu l'arrêt de la procédure de l'administrateur provisoire prévoyant la suppression des 24 heures de cours dans le service déjà effectué de cet enseignant.
La réunion d'harmonisation n'est toujours pas programmée.
Des méthodes expéditives d'un autre siècle utilisées par une équipe modernisée.
Tout ceci est de bon augure pour la suite !!!
jeudi 30 janvier 2014
Assemblée générale demain vendredi 31 janvier à 12h30 Amphitéâtre Averoes Caudéran
La nomination du nouveau directeur de l'ESPE est maintenant officielle, un nouvel administrateur provisoire vient d'être nommé par le recteur, deux adjoints ont été désignés.
Pour autant nos revendications pour garantir une formation des enseignants de qualité sont loin d'être satisfaites et l'audience que nous avons tenu auprès du nouveau directeur est loin de nous rassurer.
- ESPE de plein exercice pour la phase transitoire au sein d'UBx et au sein de la CUEA par la suite.
- récupération des moyens en personnels,
- budget de fonctionnement en lien avec l'accroissement du nombre d'étudiants,
- budget d'investissement à hauteur des besoins pour pouvoir mettre en oeuvre le dossier d'accréditation.
- maintien et développement des sites départementaux.
- partenariat avec les autorités académiques faisant des lieux de stage et de l'alternance de véritables objets de formation...
Nous vous convions donc à une assemblée générale vendredi 31 janvier de 12h30 à 13h30 amphi Avéroes à Caudéran pour échanger et décider des modalités d'action à mettre en œuvre pour faire aboutir nos demandes. Plusieurs options s'offrent à nous qui détermineront les semaines à venir. Une action est envisagée lundi ou mardi prochain à Poitiers à l'occasion d'une formation nationale des directeurs d'ESPE, en présence du ministre. Les personnels et les étudiants des sites d'Agen de Pau et de Mont de Marsan ont décidé d'actions locales.
- ESPE de plein exercice pour la phase transitoire au sein d'UBx et au sein de la CUEA par la suite.
- récupération des moyens en personnels,
- budget de fonctionnement en lien avec l'accroissement du nombre d'étudiants,
- budget d'investissement à hauteur des besoins pour pouvoir mettre en oeuvre le dossier d'accréditation.
- maintien et développement des sites départementaux.
- partenariat avec les autorités académiques faisant des lieux de stage et de l'alternance de véritables objets de formation...
Nous vous convions donc à une assemblée générale vendredi 31 janvier de 12h30 à 13h30 amphi Avéroes à Caudéran pour échanger et décider des modalités d'action à mettre en œuvre pour faire aboutir nos demandes. Plusieurs options s'offrent à nous qui détermineront les semaines à venir. Une action est envisagée lundi ou mardi prochain à Poitiers à l'occasion d'une formation nationale des directeurs d'ESPE, en présence du ministre. Les personnels et les étudiants des sites d'Agen de Pau et de Mont de Marsan ont décidé d'actions locales.
mercredi 29 janvier 2014
A méditer : une autre voie était possible, respectueuse des enjeux essentiels
L'université
d'Artois crée un service d'appui pour prendre en charge l'Espé avant son transfert à la Comue en 2015
L'université
d'Artois crée, de manière transitoire, un service de
gestion et d'appui pour soutenir l'activité de l'Espé Lille
Nord de France, qui a pris la place de l'IUFM, son
ancienne école interne. « Notre établissement gère
les moyens et les personnels pendant encore un an,
même si l'Espé est déjà autonome sur le plan
politique », résume Francis Marcoin, président de
l'université, interrogé par AEF. En janvier 2015, la
nouvelle école devra être entièrement gérée par la
Comue. Elle va être dotée de huit postes
administratifs et bénéficier de l'apport de sept
enseignants-chercheurs supplémentaires. Elle dispose
aussi d'un fonds de réserve de 9 millions d'euros,
héritage de l'ancien IUFM.
« Comme il est apparu
que l'Espé n'était
pas en mesure d'assumer une pleine responsabilité de
gestion dès cette année, nous avons décidé de créer
un service de gestion et d'appui pour lui permettre
de fonctionner de manière autonome », indique à AEF
vendredi 17 janvier 2014 Francis Marcoin, président
de l'université d'Artois. Nommé par les ministères
de l'Enseignement supérieur et de l'Éducation
nationale, le directeur de l'Espé, Patrick Pelayo,
professeur à Lille-II, est mis à disposition de
l'université d'Artois pendant cette année
transitoire et dispose d'une délégation de
signature.
Dans l'académie de Lille, l'Espé est portée par la
Comue (communauté d'universités et
d'établissements), les six universités de la région
ayant décidé de porter ensemble « la question
stratégique de la formation des maîtres » (AEF n°179662). « Après être parti de
très loin début 2013, la Comue a réussi le tour de
force de mettre en place une Espé relativement
sereine alors que ses moyens et ses personnels
dépendent encore de l'université d'Artois », indique
à AEF jeudi 23 janvier 2014 Patrick Pelayo. La
nouvelle école compte près de 4 200 inscrits et
emploie plus de 350 ETP - 190
personnels Biatss et 187
enseignants, issus de l'ancien IUFM. Son conseil
d'orientation scientifique et pédagogique tiendra sa
première séance le 30 janvier.
UN ACCORD ENTRE LES SIX UNIVERSITÉS DE LA
RÉGION
La constitution d'un service de gestion et d'appui a
permis de mettre à plat les moyens transférés par
l'Artois à son ancienne école interne, après
discussion approfondie entre les six présidents
d'universités publiques de la région. « Nous sommes
arrivés à un accord parce que l'université d'Artois
n'a pas été trop rigide dans sa façon d'aborder le
dossier, mais aussi parce que ses partenaires n'ont
pas exigé des choses déraisonnables », estime
Francis Marcoin. « La discussion a été très serrée
sur les postes et le budget mais tout le monde y a
mis du sien et Philippe Rollet, président de la
communauté d'université, a réussi à trouver un
consensus », confirme Patrick Pelayo.
La gestion par l'université d'Artois des moyens
affectés à la formation des enseignants a
suscité de multiples polémiques au cours des
dernières années, l'établissement étant même accusé
de puiser dans ces moyens pour passer le cap des RCE en 2011
(AEF n°142598).
Les arbitrages ont dû prendre en compte la hausse du
nombre d'inscrits à l'Espé (+ 28 % par rapport à
l'ancien IUFM), qui s'est traduite par une
augmentation de la charge d'enseignement, malgré les
économies induites par la réduction du volume
horaire des formations. « L'université d'Artois a
fait l'effort d'assumer seule cette hausse de 8 000
heures complémentaires », souligne Patrick Pelayo.
UN FONDS DE RÉSERVE DE 9 MILLIONS D'EUROS
En 2014, le budget de l'Espé s'élève à 5,1 millions
d'euros (hors masse salariale). Les moyens
transférés par l'université d'Artois pour l'année
2014 correspondent à un montant de 2,4 millions
d'euros. Les recettes propres (droits d'inscription)
comptent pour 2 millions d'euros. L'Espé dispose
d'un fonds de réserve de 9 millions d'euros,
héritage de l'ancien IUFM : elle y prélève 670 000
euros cette année. « Nous allons nous appuyer sur ce
fonds de réserve pour développer la recherche et
l'innovation pédagogique, en mettant en place un
plan pluriannuel d'investissements », annonce
Patrick Pelayo.
Cependant, ce budget de 5,1 millions d'euros ne
représente pas à lui seul le coût de la formation
des enseignants dans le
Nord-Pas-de-Calais. En effet, cette somme ne prend
en compte ni le financement par les universités
d'une grande partie de la formation des PLC
(professeurs des lycées et collèges), ni la mise à
disposition de personnels par le rectorat (notamment
les inspecteurs). « D'ici trois ou quatre ans,
l'Espé devrait gérer, via la communauté
d'universités, une dotation globale et redistribuer
des moyens aux établissements en fonction de leur
participation à la formation », espère Patrick
Pelayo.
DES RECRUTEMENTS PRÉVUS D'ICI 2015
La Comue doit maintenant se doter de l'encadrement
suffisant pour gérer l'Espé dès le 1er janvier 2015.
« Pour équiper la Comue en personnels
administratifs, il a fallu trouver un compromis :
l'université d'Artois a accepté de reverser quatre
postes, tandis que l'Espé mettra à disposition
quatre postes administratifs, en plus de
redéploiements », indique Patrick Pelayo.
En outre, les six présidents d'universités se sont
mis d'accord pour lancer le recrutement de sept
enseignants-chercheurs (professeurs et maîtres de
conférences) qui seront affectés à l'Espé mais
rattachés à des laboratoires dans leurs
établissements. « L'Espé n'a pas vocation à créer sa
propre équipe de recherche, cela n'aurait pas de
sens », commente Patrick Pelayo. « En revanche, nous
avons la volonté de créer une synergie entre les
forces académiques de la région ». Des « assises de
la recherche en éducation et formation » vont être
organisées le 11 avril par l'Espé.
L'université
d'Artois crée, de manière transitoire, un service de
gestion et d'appui pour soutenir l'activité de l'Espé Lille
Nord de France, qui a pris la place de l'IUFM, son
ancienne école interne. « Notre établissement gère
les moyens et les personnels pendant encore un an,
même si l'Espé est déjà autonome sur le plan
politique », résume Francis Marcoin, président de
l'université, interrogé par AEF. En janvier 2015, la
nouvelle école devra être entièrement gérée par la
Comue. Elle va être dotée de huit postes
administratifs et bénéficier de l'apport de sept
enseignants-chercheurs supplémentaires. Elle dispose
aussi d'un fonds de réserve de 9 millions d'euros,
héritage de l'ancien IUFM.
« Comme il est apparu
que l'Espé n'était
pas en mesure d'assumer une pleine responsabilité de
gestion dès cette année, nous avons décidé de créer
un service de gestion et d'appui pour lui permettre
de fonctionner de manière autonome », indique à AEF
vendredi 17 janvier 2014 Francis Marcoin, président
de l'université d'Artois. Nommé par les ministères
de l'Enseignement supérieur et de l'Éducation
nationale, le directeur de l'Espé, Patrick Pelayo,
professeur à Lille-II, est mis à disposition de
l'université d'Artois pendant cette année
transitoire et dispose d'une délégation de
signature.
Dans l'académie de Lille, l'Espé est portée par la Comue (communauté d'universités et d'établissements), les six universités de la région ayant décidé de porter ensemble « la question stratégique de la formation des maîtres » (AEF n°179662). « Après être parti de très loin début 2013, la Comue a réussi le tour de force de mettre en place une Espé relativement sereine alors que ses moyens et ses personnels dépendent encore de l'université d'Artois », indique à AEF jeudi 23 janvier 2014 Patrick Pelayo. La nouvelle école compte près de 4 200 inscrits et emploie plus de 350 ETP - 190 personnels Biatss et 187 enseignants, issus de l'ancien IUFM. Son conseil d'orientation scientifique et pédagogique tiendra sa première séance le 30 janvier.
UN ACCORD ENTRE LES SIX UNIVERSITÉS DE LA RÉGION
La constitution d'un service de gestion et d'appui a permis de mettre à plat les moyens transférés par l'Artois à son ancienne école interne, après discussion approfondie entre les six présidents d'universités publiques de la région. « Nous sommes arrivés à un accord parce que l'université d'Artois n'a pas été trop rigide dans sa façon d'aborder le dossier, mais aussi parce que ses partenaires n'ont pas exigé des choses déraisonnables », estime Francis Marcoin. « La discussion a été très serrée sur les postes et le budget mais tout le monde y a mis du sien et Philippe Rollet, président de la communauté d'université, a réussi à trouver un consensus », confirme Patrick Pelayo.
La gestion par l'université d'Artois des moyens affectés à la formation des enseignants a suscité de multiples polémiques au cours des dernières années, l'établissement étant même accusé de puiser dans ces moyens pour passer le cap des RCE en 2011 (AEF n°142598).
Les arbitrages ont dû prendre en compte la hausse du nombre d'inscrits à l'Espé (+ 28 % par rapport à l'ancien IUFM), qui s'est traduite par une augmentation de la charge d'enseignement, malgré les économies induites par la réduction du volume horaire des formations. « L'université d'Artois a fait l'effort d'assumer seule cette hausse de 8 000 heures complémentaires », souligne Patrick Pelayo.
UN FONDS DE RÉSERVE DE 9 MILLIONS D'EUROS
En 2014, le budget de l'Espé s'élève à 5,1 millions d'euros (hors masse salariale). Les moyens transférés par l'université d'Artois pour l'année 2014 correspondent à un montant de 2,4 millions d'euros. Les recettes propres (droits d'inscription) comptent pour 2 millions d'euros. L'Espé dispose d'un fonds de réserve de 9 millions d'euros, héritage de l'ancien IUFM : elle y prélève 670 000 euros cette année. « Nous allons nous appuyer sur ce fonds de réserve pour développer la recherche et l'innovation pédagogique, en mettant en place un plan pluriannuel d'investissements », annonce Patrick Pelayo.
Cependant, ce budget de 5,1 millions d'euros ne représente pas à lui seul le coût de la formation des enseignants dans le Nord-Pas-de-Calais. En effet, cette somme ne prend en compte ni le financement par les universités d'une grande partie de la formation des PLC (professeurs des lycées et collèges), ni la mise à disposition de personnels par le rectorat (notamment les inspecteurs). « D'ici trois ou quatre ans, l'Espé devrait gérer, via la communauté d'universités, une dotation globale et redistribuer des moyens aux établissements en fonction de leur participation à la formation », espère Patrick Pelayo.
DES RECRUTEMENTS PRÉVUS D'ICI 2015
La Comue doit maintenant se doter de l'encadrement suffisant pour gérer l'Espé dès le 1er janvier 2015. « Pour équiper la Comue en personnels administratifs, il a fallu trouver un compromis : l'université d'Artois a accepté de reverser quatre postes, tandis que l'Espé mettra à disposition quatre postes administratifs, en plus de redéploiements », indique Patrick Pelayo.
En outre, les six présidents d'universités se sont mis d'accord pour lancer le recrutement de sept enseignants-chercheurs (professeurs et maîtres de conférences) qui seront affectés à l'Espé mais rattachés à des laboratoires dans leurs établissements. « L'Espé n'a pas vocation à créer sa propre équipe de recherche, cela n'aurait pas de sens », commente Patrick Pelayo. « En revanche, nous avons la volonté de créer une synergie entre les forces académiques de la région ». Des « assises de la recherche en éducation et formation » vont être organisées le 11 avril par l'Espé.
Dans l'académie de Lille, l'Espé est portée par la Comue (communauté d'universités et d'établissements), les six universités de la région ayant décidé de porter ensemble « la question stratégique de la formation des maîtres » (AEF n°179662). « Après être parti de très loin début 2013, la Comue a réussi le tour de force de mettre en place une Espé relativement sereine alors que ses moyens et ses personnels dépendent encore de l'université d'Artois », indique à AEF jeudi 23 janvier 2014 Patrick Pelayo. La nouvelle école compte près de 4 200 inscrits et emploie plus de 350 ETP - 190 personnels Biatss et 187 enseignants, issus de l'ancien IUFM. Son conseil d'orientation scientifique et pédagogique tiendra sa première séance le 30 janvier.
UN ACCORD ENTRE LES SIX UNIVERSITÉS DE LA RÉGION
La constitution d'un service de gestion et d'appui a permis de mettre à plat les moyens transférés par l'Artois à son ancienne école interne, après discussion approfondie entre les six présidents d'universités publiques de la région. « Nous sommes arrivés à un accord parce que l'université d'Artois n'a pas été trop rigide dans sa façon d'aborder le dossier, mais aussi parce que ses partenaires n'ont pas exigé des choses déraisonnables », estime Francis Marcoin. « La discussion a été très serrée sur les postes et le budget mais tout le monde y a mis du sien et Philippe Rollet, président de la communauté d'université, a réussi à trouver un consensus », confirme Patrick Pelayo.
La gestion par l'université d'Artois des moyens affectés à la formation des enseignants a suscité de multiples polémiques au cours des dernières années, l'établissement étant même accusé de puiser dans ces moyens pour passer le cap des RCE en 2011 (AEF n°142598).
Les arbitrages ont dû prendre en compte la hausse du nombre d'inscrits à l'Espé (+ 28 % par rapport à l'ancien IUFM), qui s'est traduite par une augmentation de la charge d'enseignement, malgré les économies induites par la réduction du volume horaire des formations. « L'université d'Artois a fait l'effort d'assumer seule cette hausse de 8 000 heures complémentaires », souligne Patrick Pelayo.
UN FONDS DE RÉSERVE DE 9 MILLIONS D'EUROS
En 2014, le budget de l'Espé s'élève à 5,1 millions d'euros (hors masse salariale). Les moyens transférés par l'université d'Artois pour l'année 2014 correspondent à un montant de 2,4 millions d'euros. Les recettes propres (droits d'inscription) comptent pour 2 millions d'euros. L'Espé dispose d'un fonds de réserve de 9 millions d'euros, héritage de l'ancien IUFM : elle y prélève 670 000 euros cette année. « Nous allons nous appuyer sur ce fonds de réserve pour développer la recherche et l'innovation pédagogique, en mettant en place un plan pluriannuel d'investissements », annonce Patrick Pelayo.
Cependant, ce budget de 5,1 millions d'euros ne représente pas à lui seul le coût de la formation des enseignants dans le Nord-Pas-de-Calais. En effet, cette somme ne prend en compte ni le financement par les universités d'une grande partie de la formation des PLC (professeurs des lycées et collèges), ni la mise à disposition de personnels par le rectorat (notamment les inspecteurs). « D'ici trois ou quatre ans, l'Espé devrait gérer, via la communauté d'universités, une dotation globale et redistribuer des moyens aux établissements en fonction de leur participation à la formation », espère Patrick Pelayo.
DES RECRUTEMENTS PRÉVUS D'ICI 2015
La Comue doit maintenant se doter de l'encadrement suffisant pour gérer l'Espé dès le 1er janvier 2015. « Pour équiper la Comue en personnels administratifs, il a fallu trouver un compromis : l'université d'Artois a accepté de reverser quatre postes, tandis que l'Espé mettra à disposition quatre postes administratifs, en plus de redéploiements », indique Patrick Pelayo.
En outre, les six présidents d'universités se sont mis d'accord pour lancer le recrutement de sept enseignants-chercheurs (professeurs et maîtres de conférences) qui seront affectés à l'Espé mais rattachés à des laboratoires dans leurs établissements. « L'Espé n'a pas vocation à créer sa propre équipe de recherche, cela n'aurait pas de sens », commente Patrick Pelayo. « En revanche, nous avons la volonté de créer une synergie entre les forces académiques de la région ». Des « assises de la recherche en éducation et formation » vont être organisées le 11 avril par l'Espé.
lundi 27 janvier 2014
Ailleurs aussi ça bouge : pétition intersyndicale des stagiaires de Créteil à la rectrice Florence Robine
Nous ne voulons pas rester les sacrifiés de la réforme de la formation des enseignants
Se former nécessite d'en avoir le temps !
Nous sommes censés être les dernier-e-s sacrifié-e-s de la réforme de la formation engagée en 2010. Recruté-e-s à la rentrée 2013, nous sommes placé-e-s presque à plein temps devant nos élèves en collèges et lycées. La petite décharge de service qui correspond à un temps de formation est loin de suffire, décharge dont les professeurs documentalistes et les lauréats des concours réservés ne bénéficient même pas. Tous les stagiaires ont droit à une réelle formation ! Surchargé-e-s de travail, nous sommes souvent amené-e-s à choisir : préparer nos cours et corriger nos copies, ou assister aux formations proposées.
C'est de temps dont nous avons besoin ! La solution aurait été de nous affecter sur des 1/3 de postes comme c'était le cas avant la réforme de l'entrée dans le métier. Faute au Ministère de l'avoir admis avant la rentrée, le Rectorat doit maintenant améliorer concrètement nos conditions de stage.
Nous demandons que les contenus de formation répondent aux besoins des stagiaires plutôt qu’aux injonctions institutionnelles. Le calendrier de formation devrait être élaboré après discussion avec les stagiaires, afin notamment de rendre plus cohérente l’articulation entre formation disciplinaire et transversale. Il a été demandé à certains stagiaires de former des collègues contractuels admissibles ; cette charge ne peut incomber à des entrants dans le métier.
Pour des conditions sereines de formation
Nous demandons que tou-te-s les stagiaires soient visité-e-s à deux reprises par les formateurs de l'ESPE avant les inspections de titularisation, que ces visites soient considérées comme des entraînements et qu’à ce titre l’avis de l’inspection ne se base pas sur ces rapports.
Nous demandons être averti-e-s deux semaines avant ces inspections.
Nous demandons que tou-te-s les stagiaires aient accès, au fil de l'année, aux différents rapports et documents d'évaluation rédigés par le tuteur ou la tutrice et par le chef d'établissement.
Pour une entrée progressive dans le métier
Le temps que l'on ne nous a pas donné cette année, il faut nous le donner l'an prochain !
Pour les stagiaires 2010, 2011 et 2012, la première année de titulaire a souvent ressemblé à une deuxième année de stage par sa brutalité et la charge de travail qu'elle imposait... mais une année de stage en pire, sans aucune formation, sans aucune décharge, sans aucun accompagnement.
Nous demandons à bénéficier d'une décharge de service de 3 heures pendant notre première année de titulaires et d'une formation en rapport avec notre première affectation.
Nous demandons que, dans ce premier poste, il soit tenu compte de notre situation en réduisant le nombre de niveaux que nous aurons à prendre en charge.
Enfin, il faut tenir compte des erreurs du passé : l'entrée dans le métier des futur-e-s enseignant-e-s et CPE ne doit plus être sacrifiée à cause de considérations budgétaires. Tou-te-s les stagiaires doivent, à la rentrée prochaine, bénéficier d'une décharge de service de 2/3, quelle que soit la session du concours présentée. Cela concerne notamment les lauréat-e-s du concours 2014 anticipé, recruté-e-s comme contractuel-le-s à la rentrée 2013.
* Cette pétition des professeurs et CPE stagiaires de l'Académie de Créteil est soutenue par les sections académiques du SNES-FSU, du SNEP-FSU, du SNUEP-FSU, de la CGT éduc'action, de Sud Education, du SNFOLC, du SNETAA-FO, du Sgen-CFDT et du SE-UNSA.
http://www.change.org/petitions/florence-robine-rectrice-de-l-acad%C3%A9mie-de-cr%C3%A9teil-nous-ne-voulons-pas-rester-les-sacrifi%C3%A9s-de-la-r%C3%A9forme-de-la-formation-des-enseignants?utm_source=guides&utm_medium=email&utm_campaign=petition_created
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